samedi 31 décembre 2011

Noël vs le nouvel an

J'ai toujours aimé mieux le nouvel an que Noël. Mais c'est encore plus vrai maintenant que je suis plus vieux. Noël, ça a tellement tout perdu sa magie une fois sorti de l'enfance. Tu te rends compte que les cadeaux ne sont pas vraiment fabriqués par des lutins au pôle nord et que ceux-ci se procurent avec ce que les adultes appellent ''argent'' ou ''dollars''. Tu comprends aussi que les cadeaux ne sont plus jugés par leur valeur sentimentale, mais par leur valeur monétaire et que plus un cadeau a coûté cher, plus la personne doit l'aimer. Tu t'aperçois aussi que le temps des fêtes, c'est le moment de l'année où les inégalités sociales paraissent le plus. C'est aussi le moment de l'année où le capitalisme devient carrément sauvage. Où c'est la folie furieuse pour se rendre aux magasins et être le premier à s'emparer du nouvel item à la mode. C'est le moment de l'année ou tu détestes le plus la nature humaine et ce, malgré tous les messages d'amour que cette fête est sensé valoriser.

À l'inverse, je trouve que la fête du nouvel an garde toute sa magie, que l'ont soit enfant ou adulte. Le nouvel an a beau n'être qu'un changement de chiffre, il possède réellement une tout autre signification. C'est la fête du changement, le commencement de quelque chose de nouveau, de quelque chose qui est plein d'espoir. On se dit qu'on ne refera plus jamais telle ou telle erreur et on se donne automatiquement des buts (résolutions) que l'on souhaite atteindre. Et alors, on rentre dans la nouvelle année et c'est comme si on vivait une sorte de mini renaissance interne. On veut tout faire autrement, tout goûter d'une autre façon. Le changement d'année, c'est aussi d'oublier tous les mauvais côtés de l'ancienne année. Bon, peut-être que le mot oublier est un peu extrême, mais on dirait quand même que le nouvel an nous permet de passer à autre chose. De nous enlever le poids colossale d'une année de sur les épaules pour le remplacer par un beau plateau vide qui ne demande qu'à être rempli. Et alors, on peut se pencher sur une toute nouvelle question: comment allons-nous remplir notre nouvelle année ?


lundi 26 décembre 2011

Joyeux 26 décembre tout le monde !

J'espère que vous passez du bon temps avec les gens que vous aimez. Moi oui en tout cas ! Je passe mon 26 décembre en compagnie de Charlie Chaplin et de mon nouveau coffret de Modern Times contenant 2 DVD et plein de suppléments ! Gracieuseté de mes grands-parents que j'adore. Joyeuses fêtes à tous !

samedi 17 décembre 2011

Tout n'est pas perdu

Quand tout me semble perdu, quand toute envie de vivre semble avoir disparu, j'écoute ça. Puis, automatiquement, je souris. C'est aussi simple que ça.

When I'm counting up my demons.
Saw there was one for every day.
With the good ones on my shoulder,
I drove the other ones away.

If you ever feel neglected,
If you think all is lost,
I'll be counting up my demons, yeah,
Hoping everything's not lost.



**Ah et je viens d’apprendre que ma sœur m’a acheté un billet pour Coldplay le 26 Juillet prochain alors je capote !!

mercredi 7 décembre 2011

La revanche du hoquet

Ce qui peut paraître des plus banale est en train de devenir mon pire cauchemar. Ça fait deux jours que j'ai le hoquet. Dès que je mange ou que j'avale un truc, ça y est le hoquet contre-attaque pendant au moins une bonne heure. Et dès fois c'est juste si je me lève trop vite ou si je fais un faux mouvement. C'est chiant en tabarnak, mais ce n'est pas tout. Ce matin, je me suis levé avec le hoquet. Comme ça, sans aucune raison apparente. Et ça m'a amené à faire une recherche là-dessus parce que c'est vraiment insupportable. Alors, selon wikipédia il y aurait trois sortes de hoquet :

le hoquet bénin : le plus fréquent, qui ne dure généralement que quelques minutes.
le hoquet persistant : qui dure plus de 48h.
le hoquet réfractaire : qui dure plus d'un mois.

Mais, il y a aussi des cas de hoquets chroniques qui se sont étendus de plusieurs mois à plusieurs années, comme un certain Charles Osborne qui l'aurait eut pendant 68 ans. Ces cas sont rares (1 personne sur 100 000) mais il suffit que ça tombe sur moi, avec la chance que j'ai. Bref, j'espère n'avoir que le hoquet persistant et rien d'autre.

*Hic*

CALISS


**Edit**
Bon peut-être que j'ai un peu paniqué avec mon hoquet chronique...

Mais je m'en fou, je l'ai pu là ! En tout cas, j'pense...

lundi 5 décembre 2011

Les amitiés brisées

Jadis, elle et moi étions de grands amis. Probablement l'amie la plus proche que j'eus jamais de toute ma vie. Elle savait tout de moi et moi tout d'elle. Et c'était toujours aussi impressionnant de voir à quel point l'un était tellement prévisible selon l'autre. Puis, du jour au lendemain (ou de façon très lente mais qui me semble terriblement brève avec la perspective d'aujourd'hui), nous avons dérivé chacun de notre côté. Certes, cette séparation fut douloureuse, mais elle le fut encore plus lorsqu'elle m’adressa la parole à nouveau, un an plus tard. C'est là que j'ai réalisé à quel point une partie de moi s'était arrachée avec elle. Que j'avais perdu des morceaux de moi que je ne retrouverai plus jamais. C'est fou, mais lorsqu'on s'attache à quelqu'un, quand on créé un vrai de vrai lien (et non pas de ceux que l'on sait pertinemment qu'ils se ne résisteront pas à l'épreuve du temps), on donne une partie de nous à l'autre.

Bref, ce n'est que lorsqu'elle me reparla il y a quelque jour que je m'en rendis compte. Que je vis avec autant de précision l'étendu des dommages qu'avait causé cette fracture, tel un soldat égaré sur les lieux d'une bataille révolue, constatant les dégâts. Puis nous avons discuté et compris nos erreurs, mais, avec mélancolie, avons aussi compris que rien ne recollera jamais parfaitement les morceaux brisés. N'empêche, mis à part du fait que cette sorte de ''réconciliation'' m'apporta beaucoup de joie, elle me fit également réaliser une tonne de problème qui pèse sur ma vie. Alors j'ai commencé à en parler. D'abord en surface, puis je suis descendu de plus en plus bas pour atteindre le creux du faussé. De l'énorme faussé qui règne en moi. Ça faisait d'ailleurs beaucoup trop longtemps que je n'étais pas allé aussi loin et ce me fit le plus grand des chocs de me voir encore plus endommagé que je le croyais. Alors j'ai tout vomi ce que j'avais à vomir (un grand merci d'ailleurs à ceux qui ont dû m'écouter). Puis j'ai pris une résolution. La résolution de détruire cet abime interne qui m'empêche tant de vivre. Ensuite, j'allais me réconcilier. D'abord avec moi-même, puis ensuite avec toutes ces erreurs passées. Puissent-elles être les dernières et ne plus jamais revenir hanter ma vie.

vendredi 2 décembre 2011

Marry The Night

C'est probablement la meilleure chose que j'ai vu de toute ma vie ! J'adore Lady Gaga, mais là c'est plus qu'adorer, c'est de l'admiration. Surtout que c'est elle-même qui a réalisé le vidéoclip, sans aucun co-réalisateur. Franchement, c'est du génie créateur à l'état pur et c'est encore meilleur que tout ce que Gaga a fait jusqu'à maintenant. C'est l'art à son meilleur.

samedi 19 novembre 2011

Comment joindre deux sujets qui n'ont absolument aucun rapport ensembles dans le même article

Aujourd'hui j'ai brièvement vu mon père. Il est venu me porter de l'argent pour mon voyage de fin d'année à New-York et a tenu à ce qu'on aille prendre un café en même temps, pour prendre un peu de mes nouvelles. On s'est retrouvés attablés l'un devant l'autre dans un Tim Horton, beaucoup trop rempli en cette fin d'après-midi, face à nos cappuccinos et n'ayant pas grand chose à nous dire. Et j'ai trouvé ça triste. J'aurais aimé lui parler, lui dire n'importe quoi, mais je me suis retrouvé sans parole. Lui non plus avait pas l'air de trop apprécier le malaise. C'est d'ailleurs un beau paradoxe étant donné qu’on n’a jamais été aussi proche de toute notre vie. J'ai alors réalisé à quel point ça me faisait de quoi que mon père ne sache presque rien de moi. C'est dans des moments comme ceux-là que j'aurais aimé tout lui dire, en partant du fait que je suis gay. Mais c'est une barrière que je ne suis pas prêt à franchir avec lui, en partie parce que j'aimerais me rapprocher de lui et que j'ai peur de l'éloigner à la place. C'est dommage, voilà tout, que nous n'ayons pas grand chose à nous dire, sinon que de se parler d'école et de travail.


J'ai écrit le premier chapitre du projet que je vous parlais l'autre fois. Sans plan, sans rien. Je me suis lancé totalement à l'aveuglette, avec seulement du Pink Floyd en background pour me guider, et le résultat est quand même bon. Et là j'angoisse. J'angoisse devant l'ampleur du projet, mais j'angoisse aussi de ne pas savoir comment m'y prendre pour la suite des choses. Devrais-je continuer sans plan avec tous les risques qui viennent avec ? ou devrais-je plutôt prendre le temps de tout planifier malgré le fait que je n'ai pas été capable jusqu'à maintenant ? Dilemmeangoisse….Que faire ??

**Je viens de remarquer que c'était mon 100e billet ! Ça se fête ça !

Les choses changent...et moi aussi.

J'ai l'impression d'avoir aquérit une certaine maturité ces derniers temps. D'accepter les choses avec beaucoup plus de sérénité que je ne l'aurais fait auparavant. Ce qui autrefois me faisait sentir de l'insécurité, aujourd'hui ne m'affecte plus du tout. Ce qui me rendait tant jaloux avant, aujourd'hui ne me donne que de la satisfaction de savoir que l'autre est heureux. Comme la vie est belle sans jalousie, comme la vie est belle sans insécurité et comme tout semble plus beau en faisant abstraction de ses problèmes. Bien sûr, rien n'est parfait, et rien ne le sera jamais. Le bonheur n'arrive pas tout bonnement à ta porte du jour au lendemain en te redonnant la joie de vivre et la pure naiveté que tu recherchais tant. Il faut l'aquérir petits pas par petits pas, une bataille à la fois, en ne pensant pas aux guerres futures. Seul le présent doit compter et rien d'autre. Il faut conjuguer le présent avec brillance et employer le futur qu'en cas de nécessité. Quant au passé, il ne devrait jamais se combiner avec le verbe regretter ou avec le verbe devoir au conditionnel. Et parlant de verbe, il faut utiliser le plus souvent possible le verbe aimer, le glisser dans toutes les phrases possibles et ne jamais avoir peur de l'employer. Après tout, ça a toujours été le verbe le plus facile à conjuguer et ce n'est certainement pas pour rien !

Qui a dit que vieillir ce n'était pas le fun ? Je n'attend que cela, moi, plus de maturité et plus de sagesse ! Emmenez-en tant que vous voulez !

mercredi 16 novembre 2011

Pardonnez, encore une fois, cette longue absence, chers amis lecteurs

 Je suis vraiment désolé de ce manque d'activité sur mon blog ces temps-ci ! La vérité est que j'aurais bien aimé écrire, mais mon ordi ne voulait rien savoir. Mais là, tout est règlé, et je vais pouvoir continuer à vous raconter ma vie (je vous entend déjà crier hallelujah !).

Ces temps-ci, je vis comme dans une bulle. Une bulle de pureté créatrice. J'ai, en effet, recommencé à écrire. Et par écrire, j'entends un vrai projet d'écriture, avec des personnages, des chapitres et une fin punchée. Sauf que pour l'instant, je suis à l'étape que j'appelle brainstorming structuratoire insomniaque, c'est-à-dire l'étape où je ne dors pas et que je passe mon temps à ne penser qu'à l'histoire et à brainstormé la structure que celle-ci prendra. Et cette étape m'enveloppe toujours dans une espèce de bulle créatrice dans laquelle j'ai l'impression que tout est beau et tout est bon. Cette étape précède généralement à une période de dépression pendant laquelle j'ai l'impression que rien ne va et dont, la plupart du temps, je n'arrive pas à passer au travers. Mais j'ai confiance cette fois-ci !

Sinon, ben il y a le nouvel album de Coeur de Pirate qui vient de sortir ! Et je l'adore plus que tout ! Je vous laisse le vidéo plus bas de mon coup de coeur du moment ! Bonne écoute

mercredi 2 novembre 2011

Pour tous ceux qui se croient permis de critiquer les autres

Pourquoi cette continuelle quête au pouvoir ? Pourquoi vouloir contrôler la vie des autres ? Parce que vous croyez que votre vie est LA meilleur ? Qu'est-ce que la critique non-constructive sinon qu'une aberration ? Qu'une abomination qui ne devrait pas exister ? Je vis dans un univers où tous se sentent obliger de critiquer. Tous ont envi d'écraser les opinions non-conformes à leur philosophie. C'est une sorte de dictature qui tente de s'imposer, un mal vicieux qui voudrait pénétrer notre cerveau, voir même le violer. C'est la police de la pensée qui fait ses propres lois, la censure qui serait appeler la vérité. Car ils aimeraient bien nous garder dans l'ignorance. Nous garder enfouis dans l'ombre de leur connaissance, dans l'ombre de leur sagesse ultime. Notre ignorance serait leur force, notre esclavagisme leur liberté. Ils seraient plus forts que n'importe quel régime totalitaire, que n'importe quelle dictature tyrannique. Oui, ils détiendraient tous les pouvoirs. Sauf que...

Sauf que, c'est notre vie à nous aussi et que nous sommes beaucoup plus forts qu'ils ne le pensent. Ce n'est pas parce que l'on prône la paix, qu'ils ne l'auront pas leur guerre. Une guerre de pensée, une guerre philosophique. Une guerre entre la pression sociale et la liberté. Entre ce que les gens voudraient bien que vous fassiez, et ce que vous avez envi de faire. Une guerre, pour la liberté.

Paix, mes amis.

dimanche 30 octobre 2011

C'est moi, ou ça faisait longtemps ?

Ouais ben disons qu'une fin de session, c'est rough. Pour le moral, pour ma santé, mais surtout pour l'écriture. J'ai bien hâte d'en finir avec cette session de l'enfer. Mais en attendant, j'ai décidé de prendre un petit moment de mon dimanche après-midi (avant de retourner à mes travaux de fin de session) pour vous signaler que je suis toujours en vie et pour vous remettre à niveau sur ma vie.

Lundi passé, le 24, est sorti le nouvel album de Coldplay, Mylo Xyloto ! Et depuis, je n’arrête pas de l'écouter. Dès que j'ai une minute, je me précipite sur mon Ipod pour écouter Mylo. C'est immoral tellement que c'est bon ! Je vous laisse une couple de liens si vous avez envi d'aller en écouter des extraits. Hurts Like Heaven A Hopeful Transmission+Don't let it break your heartUp With the Birds

Jeudi soir, le 27, est enfin arrivé le show de Mumford & Sons au Centre Bell ! C'était vraiment bon ! J'ai adoré ! Même si on était coincé dans le parterre, mais ceci ne reste qu'un infime détail.

Sinon, ben comme tout le monde le sait, c'est la fin de semaine de ma fête préférée ! Alors je m'amuse comme un petit fou, et demain je vais aller passer l'halloween. Et non, pour tous ceux qui s'apprêtaient à me le dire, je ne suis pas trop vieux pour ce genre de truc ! Je ne serai jamais assez vieux pour l'halloween. Jamais.

Bon, en espérant que cette semaine soit moins pire que la dernière et que je puisse trouver le temps pour l'écriture (sans qu'elle ne soit précipitée). À plus!

samedi 15 octobre 2011

The Bubble



















Film réalisé par Eytan Fox. Magnifique.

Retrouvailles

Retrouver cette époque où tout semblait aller. Lorsque je me réveillais heureux et que je me couchais heureux. Quand tout était tellement plus simple. Cette époque où tout était teinté de jaune à travers mes yeux bleus, auparavant si enfantins. Cette époque où tout était si vert. Pouvoir retrouver tous ces moments manqués. Les attraper par le col et leur crier de ne pas fuir. Pouvoir profiter de ce qui fut décidé impossible. Retrouver toutes ces amitiés perdues, ces liens qui furent jadis étroits, maintenant brisés. Les retrouver et leur faire promettre de ne pas s'en aller. Leur promettre à mon tour que jamais je ne partirai. Que je ne referai plus jamais cette erreur. 

Pour toutes ces mélodies qui me firent tant rêver, ces histoires qui me firent tant voyager, je ne leur dirais qu'une seule chose: merci de m'avoir guidé. Pour toutes ces rencontres, aussi brèves furent-elles et aussi inspirante qu'elles fussent, je les embrasserais et les serrerais aussi fort que possible dans mes bras. Et pour tous ces espoirs éteints, ces rêves brisés par la réalité, je m'occuperais de rallumer leur lumière. Et je ferais en sorte de ne pas devenir le roi de la nostalgie mais plutôt celui de l'accomplissement et de la fierté.

Il n'est jamais trop tard.

dimanche 2 octobre 2011

Café de Flore.




















Je reviens d'aller voir Café de Flore de Jean-Marc Vallée, et j'ai adoré. Ce réalisateur est très certainement ancré dans mon cœur puisqu'il l'avait déjà conquit avec CRAZY, mais l'a complètement envahit, que dis-je, l'a complètement dévoré, avec cette dernière œuvre. Mais ce que j'aime le plus avec ses films, ce ne sont pas ses personnages vraisemblables qui pourraient très bien être vous ou moi, ni l'histoire en générale qui est une montagne-russe d'émotion, non. Ce que j'aime le plus avec ses films, c'est l'atmosphère, le rythme qu'il en dégage et l'omniprésence, encore plus amplifiée dans Café de Flore, de la musique, qui vient nous bercer à travers l'histoire et nous rapproche encore plus des sentiments des personnages. Jean-Marc Vallée est un génie de la réalisation et nous le prouve encore plus dans cette dernière œuvre. Sans compter les brillantes performances des acteurs, dont Hélène Florent, Kevin Parent, Vanessa Paradis et Evelyne Brochu. Alors, si vous vous cherchez un film à voir, considérez Café de Flore. Vous ne serez pas déçu et en plus vous encouragerez le cinéma québécois.

vendredi 30 septembre 2011

Nostalgie d'un vendredi soir.

Je me sens encore au show d'Arcade Fire du 22 septembre dernier. Et je ne veux SURTOUT PAS sortir du mood ! C'était tellement une belle soirée et j'en reviens pas à quel point ils ont donnés un spectacle extraordinaire et magnifique ! Pour combler le vide, j'écoute leurs plus vieux albums et franchement, mes oreilles ne peuvent se retenir de sourire. Particulièrement pour cette chanson-ci:




Oh que c'était bon ! Aller, encore une autre fois !

jeudi 29 septembre 2011

Guerre civile.

Tantôt, je me suis regardé dans le miroir, et je me suis dis que j'étais beau. Pas le genre de beauté que l'on remarque instantanément avec un peu de bave qui nous coule sur le rebord de la bouche, ni le genre que l'on voit dans des magazines de mode et qui nous fait tant soupirer, je parle bien d'une beauté que le commun des mortels peut très bien posséder. Rassurez-vous, je suis très loin d'être un vaniteux en quête d'admiration et rempli d'orgueil qui se vante sur son blog; je suis simplement un ado normal submergé par toutes ces images omniprésentes de la perfection et qui, malgré toute la raison et l'intelligence qu'il possède, se laisse avoir bien malgré lui. Sauf que je me trouve beau. Mieux, même, je suis beau.

...

Bon, allez-y, propagez la rumeur: je suis en amour avec mon reflet.

Restes plus maintenant qu'à travailler sur l'intérieur. Je ne sais pas pourquoi, mais mes démons internes sont beaucoup plus difficiles à chasser que ceux qui se trouvent à la surface. Probablement parce que ce sont eux qui causent les problèmes les plus profonds de mon être et que, en bout de ligne, ce ne sont vraiment qu'eux qui comptent.

lundi 26 septembre 2011

Désillusion ambiguë

Comment expliquer cette désillusion autrement que par un couteau dont j'aurais volontairement planté dans mon cœur ? Comment, par la suite, ne pas pleurer toute la nuit à en devoir tordre mon oreiller ? Car j'avais beau avoir couru après, jamais je ne m'y saurais attendu consciemment. J'étais là-haut, dans ma tête, et je fantasmais ma vie. À journée longue. Et j'étais heureux de voir à quel point c'était si beau. Et j'étais triste de voir à quel point ma vie ne l'était pas. Et je volais sur un nuage, et j'étais en pleine dépression. Et lorsque ma petite bulle vola en éclat, je ne fus pas même surpris de me voir tomber. Pourtant, ça ne change pas que cette vérité était horrible, sanglante et beaucoup trop vrai. J'aurais probablement préféré n'en savoir rien, plutôt que de tout savoir, mais, je n'aurais jamais vu, avec la nouvelle perspective que j'ai maintenant, que cette révélation était en quelque sorte ma libération. Et que, bien qu'elle fut que trop tragique, elle allait peut-être enfin me permettre de passer à autre chose. De ne plus être ce pauvre démon torturé qui reste accroché, tel un boulet, à une idée, mais bien un être accompli qui ne rêve plus sa vie, mais vie ses rêves et qui ne pleurera plus (ou presque) et fera un pas de plus dans cette quête complexe, qui ne devrait pas l’être, qu’est le bonheur.

vendredi 23 septembre 2011

Bilan d'un lendemain de show d'Arcade Fire

J'ai mal aux pieds (trop bougé)

J'ai mal aux jambes (trop dansé)

Ma voix est en congé sabbatique (trop GUEULER WOOOOOOOOOOOOOOOO)

Je suis tellement fatigué que je ferme les yeux trente seconde et je m'endors

Mais maudit que c'était bon !

lundi 12 septembre 2011

J'arrive pas à dormir, faque je raconte ma journée.

J'ai recommencé à écrire. Sur un autre projet. Ce n'est encore qu'une ébauche, mais ça a du potentiel. En gros, pour ne pas trop en dévoiler, c'est l'histoire d'un amour impossible, pour plusieurs raisons, qui déchire deux êtres et qui bouleverse leurs existences (je sais, je suis un éternel romantique). Évidemment, je ne dirai pas les raisons pourquoi cet amour est impossible, car j'en dévoilerais trop. Mais j'adore et c'est super cool à écrire (je l'écris au je et disons que le personnage est un peu spécial, alors c'est comique de se mettre à sa place). Bref, j'espère que ce sera bon, surtout que l'idée m'est venue un soir, juste avant de m'endormir, alors que mon esprit déconnait.

Je suis aussi allé marcher dans la nature. Bon, le mot nature est un bien grand mot, mais il y avait une rivière et des arbres. C'était relaxant et parfait. Dommage que j'aille découvert l'endroit à la fin de l'été, car j'en aurais plus profité.

J'ai appris beaucoup de choses sur ma famille. Des choses troublantes et surprenantes. J'en parlerai pas ici, car c'est délicat, mais disons que ça explique bien des affaires. Surtout pourquoi je suis autant fucké. Tsé, je ne retiens pas du voisin.

Je suis allé bavarder au parc avec mon amie. Et on a chacun déballé la marde de notre vie. Ça fait du bien de parler, mais encore plus de se faire comprendre. Je me sens beaucoup plus léger, et ce, grâce à elle. Et si elle lit ceci, j'espère qu'elle sait que je l'aime. Merci d'être là.

Donc en gros, c'était ma journée, résumée en quelques mots. Maintenant, j'aimerais bien aller me coucher, mais je doute que j'y arriverai. Maudite insomnie à marde.

vendredi 9 septembre 2011

Parce qu'il y aura toujours une chanson pour refléter mes états d'âme et que Coldplay est très doué pour ce genre de truc.

River deep, mountain high comme dirait Tina.

Tantôt, en revenant de l'école, je me suis rendu compte que j'étais heureux. Oui oui, heureux, comme dans content, comblé, enchanté, joyeux, gai, radieux, allègre, enjoué pis tout le kit là ! Heureux, heureux ! Même que, si toutes mes journées pouvaient ressembler à celle d'aujourd'hui, j'aurais enfin trouvé le bonheur, j'en suis sûr ! Mais ce qui est le plus déroutant, c'est que hier soir je me disais absolument l'opposé. J'étais tellement découragé par la vie, que j'en suis certain, j'aurais fini par en faire une dépression. J'avais juste envi de me mettre en petite boule dans un coin et arrêter d'exister. Peut-être même que j'aurais réussi à m'effacer complètement si j'en avais eut envi.

Bref, tout ça pour dire que j'ai l'impression de ne jamais être stable émotionnellement. Soit je suis tellement heureux que je flotte sur un nuage, soit je suis tellement triste que la vie semble vide d'espoir. Mais bon, ne nous en occupons pas trop pour l'instant, profitions plutôt de ce moment d'extase pendant qu'il passe ! 

À une prochaine dépression !

mercredi 7 septembre 2011

Comment perdre toute sa crédibilité en quelques minutes seulement, ou l'incohérence d'une réforme scolaire (peut-être simplement mal comprise par une certaine enseignante que l'on ne nommera pas aussi...)

Voici le problème que ma prof de math m'a donné à faire pour demain:

On a fabriqué une corde dont la longueur est exactement celle de la circonférence de la Terre à l'équateur. En supposant qu'on la rallonge d'un mètre et qu'on lui fasse faire le tour de l'équateur, toujours à égale distance de la Terre (on suppose évidemment que la Terre est lisse !), quel est le plus grand animal qui pourrait passer sous la corde ? Une amibe, un maringouin, une souris, un castor ou un orignal ? Justifiez votre réponse.

Quoi ???

Ma réponse: Le castor, puisqu'avec ses griffes aiguisées, il a la capacité de se creuser un tunnel pour passer en dessous de la corde.

Question idiote, réponse idiote. (et c'est sûrement mon premier devoir de math que j'ai fait en entier sans calculatrice !).

lundi 5 septembre 2011

Nowhere Boy

Des fois, on entre dans un club vidéo en sachant particulièrement ce que l'on souhaite voir. Et d'autre fois, on y va en ne sachant pas du tout ce que l'on veut. Alors on fouille. Et si on est chanceux, on risque peut-être même de tomber sur un film qui va faire notre soirée. Et Nowhere Boy a réellement fait ma soirée. En gros, c'est l'histoire de John Lennon à l'adolescence et les relations complexes qu'il entretient avec sa tante, qui l'a élevé, et sa mère, qu'il apprend à connaître, et qui l'initie aux joies de la musique et du rock n roll. C'est aussi l'histoire de comment il a rencontré Paul et ensuite George et les débuts de leur groupe de musique qui deviendra un jour, comme tout le monde le sait, The Beatles. Bref, un film à voir, surtout si vous êtes fan du groupe !

lundi 29 août 2011

Problèmes canadiens.

J'ai trouvé un blog super drôle sur tumblr qui s'appelle canadian-problems. Comme le nom l'indique, il montre des genres de ''problèmes'' que connaissent les Canadiens de façon très humoristique (à ne pas trop prendre au sérieux ou personnellement non plus). Bref, voici mon ''problème'' préféré (cliquez sur la photo pour accéder au site en question).



lundi 22 août 2011

Pour l'un des meilleurs hommes que ce monde aura jamais connu.

Pour moi, il restera toujours cet homme souriant et gentil comme tout qui dégageait de l'amour et de l'espoir comme un aura autour de lui et qui, avant tout, croyait en la jeunesse. Il croyait en nous, les jeunes, et en notre puissante volonté de vouloir changer les choses. Et on va les changer les choses, Jack. C'est promis.


vendredi 19 août 2011

La nuit.

Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, mais la nuit arrive presque toujours à me faire sentir tellement seul...On dirait que je perds tout espoir la nuit. Qu'aucune lumière, pas même celle de mon ordinateur, arrive à me redonner l'envi de rire, de sourire ni même de vivre. Tout est tellement sombre la nuit. Et cette noirceur est remplie d'une telle solitude, qu'elle me donne envi de vomir juste à y penser. Pourtant, j'aime la nuit. En fait, je l'adore tellement que je l'épouserais. Et je l'épouserais tellement que je finirais par l'aimer encore plus. Et notre voyage de noce serait tellement beau, qu'il deviendrait notre unique existence. Une vie de noce ne serait même pas assez pour lui montrer à quel point je l'aime. Et c'est justement parce que je l'aime tellement, qu'elle arrive tant à me détruire. J'ai tout abandonné pour elle. Je lui ai donné mon corps, ma vie, mon âme. Et elle en échange elle avale tout, comme un vrai trou noir. Oh oui, elle avale tout la salope et elle adore ça. Elle adore me voir aussi seul, aussi vulnérable. Et elle en profite. Parce que sans moi, elle n'existerait pas. Elle resterait une nobody, que personne ne prend le temps de connaître. Que personne ne veut connaître de toute façon. Car, après tout, la nuit, ce n’est que le moment entre le soir et le matin. Rien ne peut se passer entre ça. Rien d'intéressant en tout cas. Ce n'est que mon amante, celle qui me fait tant rêver, qui me fait tant vivre. Et cette nuit, alors que je n'arrivais pas à dormir, dévoré par la solitude, j'avais juste envi de la traiter de salope. Je voulais lui dire que notre amour était fini. Qu'elle avait dévoré mon cœur et que je la détesterais toujours pour avoir autant d'emprise sur moi. Mais je me suis rendu compte que c'est justement parce que je l'aime tant, que je la déteste avec tant de passion. Et que notre amour est, de toute façon, inconditionnel et intemporel.

jeudi 21 juillet 2011

46°C, à l'ombre.

Et évidemment je n’ai pas d'air climatisé. Alors j'ai dû faire ce qu'il y avait à faire: squatter les centres d'achats et les cinémas. Ma journée c'est donc résumée à deux choses: manger une crème à la glace dans un centre d'achats bondé, en portant à peine attention aux magasins que je croisais, et retourner voir Harry Potter, une deuxième fois, parce que je suis le genre de fan qui va aller le voir minimum 5 fois et qui va courir aux magasins le jour de sa sortie en DVD. Et j'ai aimé autant que la première fois, sauf qu'avec du recul j'ai découvert certaines failles dans le film qui me chicotent. J'aimerais bien en parler ici, mais je détruirais trop de punch pour ceux qui ne l'ont toujours pas vu. Alors je vais me taire.

Demain, je pars avec des amis, pour la fin de semaine, au chalet d'un de mes amis. Avec de la chance, il y aura un lac bien frais qui nous accueillera les bras ouverts et qui me laissera m'abandonner en lui. Si ce n’est pas ça le bonheur, je me demande bien ce que c'est.

vendredi 15 juillet 2011

Deuil à 3h12 am.

Voilà, c'est terminé. Je reviens à peine du cinéma où j'y ai vu le dernier Harry Potter en avant première (et oui, je suis fan à ce point) et je suis déjà nostalgique. En fait, ça faisait déjà un moment, pour moi, que c'était terminé puisque j'ai dû lire tous les livres une dizaine de fois (quand je dis que je suis fan, je ne mens pas tsé), mais reste que les films étaient une sorte de lien qui me permettait de garder tout cet univers et ces personnages en vie. Dès le début du film, on sait que ce ne sera pas léger car le tout reste très sombre. Et pourtant, ils ont tout de même réussi à mettre des passages qui nous faisaient sourire et même pour certains rire. J'aimerais aussi souligner la brillante performance de deux acteurs qu'on ne voyait pas très souvent dans les films et qui m'ont carrément ébloui: Helena Bonham Carter (alias Belatrix Lestrange) et Alan Rickman (alias Severus Rogue). Bien qu'ils n’aient joué que des personnages secondaires, ils m'ont épaté. Sans oublier, bien sûr, tous les autres acteurs tout aussi brillant: Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Ralph Fiennes, Bonnie Wright, Matthew Lewis, Evanna Lynch et j'en passe.

Donc voilà: c'était une très bonne fin, certes avec beaucoup de coin tournés ronds et quelques éléments manquant que j'aurais aimé voir (mais il faut garder à l'esprit que c'est pareil pour tous les films inspirés de romans). Plein de moments forts, de moments tragiques, d'effets spéciaux à en couper le souffle et d'acteurs inoubliables sont aussi au rendez-vous avec ce dernier film de cette fabuleuse histoire. Longue vie à Harry Potter !

(Pis comment c'était pour une première critique de film ?
Pas pire?)

mercredi 13 juillet 2011

Invisible

Il existe, il n'existe pas. Peu de gens portent attention à ce qu'il dit, à ce qu'il vit. En gros, il marche seul vers l'inconnu. Parfois, certes, il tente une approche vers une discussion, l'espoir d'une libération éclairant ses yeux. Mais il reste ignoré, malgré tout. Il existe, c'est vrai. Pourtant il pourrait tout aussi bien ne pas exister. Même qu'il commence de plus en plus à s'effacer. Il commencera par perdre ses couleurs, puis ce sera au tour de ses espoirs, puis de ses joies et ses peines. Il perdra, par la suite, son imagination et sa conscience, sa raison et ses émotions, sa passion et sa créativité. Et puis viendra le temps où il deviendra véritablement translucide. Son corps reflètera parfaitement son état mental. Le physique deviendra le psychique. Et il sera en tout point invisible. Mais c'est ce qu'il voulait, non ? Il s'est mit lui-même dans cette situation et n'a pas pu s'en sortir à temps. Il s'est noyé dans ses propres agissements et s'est perdu en se cherchant. Il a eut ce qu'il méritait, le malheureux. Tant pis pour lui.

Je suis ici.

Si quelqu'un me cherche, je suis ici, en quelque part entre un morceau de musique orgasmique et une création en mots, perdu dans les notes et dans mes pensées. Et j'avance. En fait, je ne vais nulle part, mais j'avance tout de même, juste pour le principe. Je me fou pas mal de la destination, tant qu'il y restera de la bonne musique sur cette terre cruelle et sans espoir pour pouvoir guider tous les êtres solitaires et insomniaques, comme moi, dotés d'une âme encombrée par un monde trop physique et futile et qui continuent, malgré tout, à rêver. En gros, je suis comme en nowhere avec l'univers. Je ferai du pouce, jusqu'à temps qu'elle se décide à m'embarquer dans une aventure quelconque, pour pouvoir me laisser plus loin, si le cœur lui en dit. Pis si le cœur ne lui en dit pas, ben tant pis, j'attendrai juste ici. Je suis ici. Tu me vois ? Je suis le gars en stand by, proche de ta vie, qui attend, mais pas vraiment. Je suis ici. Tu ne me vois toujours pas ? C'est normal je ne suis plus là.

vendredi 1 juillet 2011

Un Tim Horton la nuit

Merci Tim Horton d'être ouvert en tout temps. Tu es le foyer de biens des insomniaques solitaires et affamés. Merci aussi, cher soleil, de m'avoir offert un aussi beau lever. Tu étais parfait, surtout avec cette chanson pour t'accompagner dans ton réveil.




Voilà, mon périple nocture se termine ici, à 6:31 am. Bonne nuit tout le monde !

3:25 am. ou le retour de l'insomnie

J'arrive vraiment pas à dormir. Je pense trop. Le pire c'est que c'est toujours dans ces moments-là qu'on se sent le plus seul. J'vais aller prendre une marche, je crois. Ça va me faire du bien.

Bonne nuit, chanceux qui dorment.

jeudi 30 juin 2011

Magnifique

Blogger, tu me fais chier.

Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas si ça arrive juste à moi, mais blogger m'empêche de commenter avec mon propre compte. À chaque fois que j'essaye de commenter un billet, ou que j'essaye de répondre à un commentaire sur mon blog, c'est comme s'il ne me reconnaissait pas. Allô blogger, c'est parce que ça fait cinq mois que notre liaison dure ! Cinq mois, jours pour jours, que nous sommes amants et que tu endures tous mes états d'âmes sans te plaindre. N'es-tu donc pas capable de me reconnaître ? À moins, justement, que ça ne soit la punition que tu me donnes pour m'être défouler pendant cinq mois sur toi ?

Bref, j'aimerais juste signaler que je ne peux pas répondre à vos commentaires. Je l'ai lis tous, et je vous suis très reconnaissant de prendre le temps de commenter mes billets. Et si quelqu'un à une solution à mon problème, ne vous gênez surtout pas !


(By the way, je t'aime quand même tsé.)

mercredi 29 juin 2011

Délire de rêve

Vous savez ce genre de rêve dans lequel on se fait poursuivre par un monstre quelconque et qu'on a toujours l'impression qu'il nous pourchasse lorsqu'on se réveille ? Ben mon monstre à moi, c'était une guêpe et je vous jure que ce n'était pas drôle de me voir debout sur mon lit, à 5h du matin, en train de secouer tous les draps pour voir si elle était encore là. FML.

lundi 20 juin 2011

Renaissance

Je me sens une nouvelle personne. Ou du moins, je sens cette nouvelle personne, au plus profond de mon être, qui n'attend que de vivre. Et j'ai décidé que j'allais la laisser. J'ai décidé que j'allais passer à autre chose avec ma vie. Je ne veux plus, je ne me sens plus, j'en ai assez. C'est fini comme on dit. Je vais rennaître bientôt, maintenant, un jour. Et quand ça arrivera, je serai libre. Libre d'être une tout autre personne. Libre, peut-être aussi, de me trouver, moi, en tant que personne. Moi, en tant qu'individu. Moi, qui n'aurai plus, mais qui serai.

Qui serai enfin...

mardi 14 juin 2011

Un excès de créativité

Mon projet de dix-sept chapitres (finalement condensés en douze) m'empêche de dormir. J'arrive bientôt au terme et plein de nouvelles idées n'arrêtent pas de surgir dans ma tête, dès l'instant où je pose la tête sur mon oreiller. Il ne me reste que deux chapitres à écrire (vous vous rendez compte que ça fait presque deux ans que j'ai ce projet-là en tête !!!) et je n'arrive pas à dissocier ma conscience de cette histoire. Mais bon, je ne m'en plain pas vraiment. Avec un peu de chance, ce sera la première histoire que j'aurai fini et c'est tout un accomplissement pour ce petit être manquant de persévérance que je suis ! Cependant, je suis aussi un être très perfectionnisme en ce qui concerne l'écriture et je sais que je ne serai jamais pleinement satisfait de mon histoire. Mais tout ce qui compte, sincèrement, c'est d'avoir enfin réussit à la sortir de ma tête et pour le reste, je n'ai qu'à espérer que ce sera lisible et que les gens à qui je la ferai lire ne seront pas trop chien.

Amen et bonne nuit.

samedi 11 juin 2011

j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  j e  p r o c r a s t i n e  .

mercredi 8 juin 2011

J'adore les orages ! Je pourrais m'installer devant ma fenêtre et les regarder pendant des heures et des heures. Il y a quelque chose de rassurant dans tout ce vacarme. Quelque chose qui me rappelle mon enfance, lorsque j'avais l'habitude d'aller courir à l'extérieur. D'aller me faire submerger par ce vent et cette pluie apocalyptique. Mais surtout, surtout: voir ma mère paniquer à chaque bourrasque ou à chaque éclair qui traverse le ciel. Y’a rien de mieux que ça !

Oh mon dieu ! Y'a eut une mini panne de courant ! Je capote ! S'il y a bien une chose que j'aime encore plus que les orages, c'est les pannes de courant ! Alors imaginez quand les deux arrivent en même temps ! Je suis fou comme de la marde !

Il fait froid, non ?

dimanche 5 juin 2011

Hum...

Je dois arrêter de trop m'attacher aux gens. Sérieusement. Et arrêter de trop leur faire confiance aussi. Et arrêter de chercher de l'amour chez ceux que j'aime, ceux-là ne réussiront qu'à me cracher au visage. Et arrêter de trop espérer, ça ne sert qu'au désespoir ces affaires-là. Et pourquoi pas arrêter de tomber en amour tant qu'à arrêter tout ?

Oui, fini l'amour. Fini l'espoir. Fini.

dimanche 29 mai 2011

Les polycandres brillaient dans les bois
Une pierre prit feu
Le château prit feu
La forêt prit feu
Les hommes prirent feu
Les femmes prirent feu
Les oiseaux prirent feu
L'eau prit feu
Le ciel prit feu
La cendre prit feu
La fumée prit feu
Le feu prit feu
Tout prit feu
Prit feu, prit feu

-Eugène Ionesco

dimanche 15 mai 2011

Mon dinosaure d'ordinateur

Il était tellement performant, il est rendu tellement lent. Je crois que c'est parce que j'abuse côté musique et que mon disque dur est pas mal rendu plein. J'aurais juste envi de le lancer par la fenêtre tellement qu'il est lent. Sauf que ma chambre est au sous-sol alors je suis pas sûr que ça ferait aussi rockstar que d'un troisième. Pis il faudrait que j'aille le chercher après et pour ça faudrait que je sorte dehors et pour ça il faudrait que je me rhabille...

Ouin, je pense que je vais laisser faire...

Into the Wild



samedi 14 mai 2011

Allô ? Y'a quelqu'un ?


Q U E L Q U ' UN  ?


Q U E L Q U ' U N  ?


Q U E L Q U ' U N  ?


Q U E L Q U ' U N  ?


Q U E L Q U ' U N  ?

À faire graver sur ma peau

''Whatever you do in life will be insignificant. But it's very important that you do it.''

- Mohandas Karamchand Gandhi

dimanche 8 mai 2011

La Rage de Vivre

OK, aujourd'hui je suis allé dévaliser le Vidéotron de mon quartier pour y acheter un film en particulier et je suis ressorti avec tout sauf celui que je voulais. Mais c’est pas grave parce que j'ai quand même trouvé d'autres films que je voulais vraiment et même certains que j'avais momentanément oublier. Parmi ces films, ce trouvait Remember Me (La Rage de Vivre) et laissez-moi dire que, même à la deuxième écoute, ce film m'a laissé complètement bouleversé. Je me souviens la première fois que je l'avais vu: c'était il y a pas si longtemps et je me rappelle que tout le reste de la journée, depuis la sortie du cinéma jusqu'au moment où je suis allé me coucher, je n'avais prononcé nul mots. J'étais complètement sous le choc. Et, aujourd'hui, en l'écoutant, étant donné que je savais la fin, j'avais le moton dans la gorge pendant la majorité du film. Je l'ai encore d'ailleurs. Donc, en gros, si vous aimez les bons drames bouleversants qui vous font réfléchir sur la vie et arrosés d'une fin qui vous fera obligatoirement pleurer, je me demande vraiment ce que vous attendez pour aller le louer.

samedi 7 mai 2011

Judas

Au début, je ne savais pas trop si je l’aimais ce vidéoclip. Je trouvais qu’il lui manquait une histoire ou du moins un but qui d’habitude est toujours présent dans les clips de Lady Gaga. Ça me semblait, au départ, n’être qu’une vidéo de danse, certes avec une grosse touche Gaga, mais qu’à peu près n’importe quel chanteur/chanteuse pop aurait pu produire. Je me trompais amèrement.

mercredi 4 mai 2011

Un congé bien mérité

Hier on a enfin présenté notre pièce de théâtre qu'on pratiquait depuis 9 mois. C'est comme un peu donner naissance à un gros enfant de 75 minutes servant à divertir un public. Bref, tout comme l'année passée, notre pièce fut super bien reçu ! Les gens ont ris, on applaudit jusqu'à s'en saigner les mains et ils nous ont félicités en grand nombre ! Alors aujourd'hui, en guise de récompense, je me suis octroyé le droit à un congé bien mérité pour enfin pouvoir dormir comme du monde et récupérer de tout le stress accumulé depuis les dernières semaines. Demain aura lieu notre dernière représentation avant de clore cette saison à tout jamais, mais je n'en ressens aucune tristesse. Certes, j'adore le théâtre et notre troupe, mais ça fait du bien une fois que c'est terminé. De toute façon, en septembre prochain tout recommencera à nouveau.

Donc en gros, ce que j'ai fait aujourd'hui: dormir, écouter des films et, étonnamment, écrire. Ça faisait un bail que je n'avais pas écris (entre autre à cause du temps que me bouffait le théâtre et du stress qui m'empêchait d'écrire comme du monde) et tout d'un coup, en prenant ma douche, une idée trop débile mentale (!!!!) est venu exploser la partie créative de mon cerveau. C'est comme une façon différente de présenter la même histoire que je n'arrête pas de vous achaler avec (voir dix-sept chapitres) et, franchement, ça rend l’histoire encore plus intéressante. Du génie pour la créativité, je ne vous dis même pas.

lundi 2 mai 2011

mercredi 27 avril 2011

jeudi 14 avril 2011

L'art de vous rendre jaloux

Ces temps-ci, tout va tellement vite que j'ai à peine le temps d'écrire un mot par-ci par-là. J'ai donc décidé de prendre quelques minutes de mon temps ce matin, pour vous avertir que je pars en Floride samedi matin (à l'aube) et que donc il n'y aura probablement pas d'autres articles avant mon retour, soit le 25 avril. Je suis gâté, non ? C'est mon cadeau de fête d'à peu près toute ma famille (mais surtout mes grands-parents qui m'invitent moi et mon amie pendant 9 jours dans leur condo, toutes dépenses payées). Alors, pour ma fête, je serai probablement allongé sur la plage de Fort Lauderdale à faire le plein de vitamines D. Héhé arrêtez donc de faire vos jaloux, parce que je n'ai pas fini. Je vais aussi passer une journée à Disney World et deux journées à Universal Studio ! Là vous pouvez être jaloux parce que j'ai fini !

Et merde je suis en retard....

dimanche 10 avril 2011

Exhibitionnisme

Parfois, il regrettait totalement sa célébrité. Il en était tellement dégoûté, qu'il avait envi de tout balancer par terre. Se savoir autant regardé, autant violé dans son intimité le bouleversait. Il y avait certainement un côté très voyeur à tout cela et il le savait parfaitement. Pourtant il continuait. Il continuait, même s'il ne savait pas exactement pourquoi. Était-ce par simple envie de se faire voir ? De simples et insignifiantes petites impulsions exhibitionnistes ? Ou c'était peut-être autre chose. Peut-être que c'était pour avoir de l'attention ? Pour se sentir au moins une fois apprécié et important. À moins que c'était tout simplement un besoin d'amour. Un besoin inconditionnel de ressentir qu'au moins une personne sur cette Terre l'aimait. Que ce monde n'était peut-être pas aussi dépourvu de sens qu'il le croyait. Car oui, il le savait, ses fans l'aimaient. Ils ne le connaissaient peut-être pas, mais ça ne changeait pas qu'ils l'aimaient. Et ça le suffisait. Sauf dans ces moments-là où il avait envi de tout balancer par terre. Ces moments-là où il savait que ce n'était pas assez, qu'il avait besoin de plus. Ces moments où même sa célébrité, son art, n'arrivaient plus à lui donner l'illusion que sa vie n'était pas vide.

De l'autre côté de l'écran, un vieil homme de soixante-douze ans l'observait en se masturbant depuis bientôt vingt minutes, ne se doutant pas du tout du vide intense que ressentait l'objet de son attention. Et lorsque l'autre se mit à pleurer, le vieil homme décida tout simplement de changer de model. Les stars ne doivent pas pleurer. Sauf si elles veulent voir leur carrière complètement anéantie.

vendredi 8 avril 2011

Tu sais que l'été s'en vient quand...

que tu es tombé complètement en amour avec cette chanson


It's empty in the valley of your heart
The sun, it rises slowly as you walk
Away from all the fears
And all the faults you've left behind

The harvest left no food for you to eat
You cannibal, you meat-eater, you see
But I have seen the same
I know the shame in your defeat

But I will hold on hope
And I won't let you choke
On the noose around your neck

And I'll find strength in pain
And I will change my ways
I'll know my name as it's called again

...


dimanche 3 avril 2011

Douze chapitres

J'ai passé la journée à écrire et j'ai décidé que j'allais juste écrire un petit article pour vous exprimer à quel point je suis fier de moi. En effet, mon projet de dix-sept chapitres (voir article et l'autre) avance très bien. Aujourd'hui, je croyais faire une erreur en me relisant, mais finalement j'ai réalisé que ce n'était pas si mauvais que ça et que c'était même correct. Bon, c'est sûr que ça reste un premier jet, par moments un peu sec, mais il y a réellement du potentiel. C'est fou à quel point, quand quelque chose nous passionne dans la vie, c'est motivant. Plus que douze chapitres et, qui sait, peut-être que je posterai le résultat final sur mon blog ?

jeudi 31 mars 2011

Comme des enfants

En ce jeudi soir, il est nostalgique. Il est nostalgique de ce qu'était la vie à travers ses yeux insouciants d'enfant. Ce petit être qu’il était n'avait jamais peur de révéler tout ce qui lui passait par la tête. Ce petit être n'avait pas de problèmes, ou du moins pas de ceux qui lui auraient donné envie de tout abandonner et de faire un fuck you monumental à ce monde dépourvu de sens. Ce petit être était léger comme tout puisque, dès que quelque chose ne lui plaisait pas, il en parlait et quelques minutes plus tard tout était régler. Mais la grande personne qu'il est devenu n'est plus du tout la même. Ses problèmes, il croit maintenant qu'il vaut mieux les faire taire dans sa tête. Ses problèmes, il ne veut plus les partager car, il faut se l'avouer, c'est chiant de devoir endurer la mauvaise humeur de celui qui ne va pas bien. Alors il sourit. Il sourit même si ça fait mal comme le criss. Il n'a qu'à serrer les dents et encaisser la douleur comme une grande personne le ferait, parce que c'est maintenant sa nouvelle réalité. Une réalité sans-coeur pour tous ceux qui en ont.

Malgré tout, il n'oubliera jamais qu'il est toujours ce petit être qui, maintenant, joue à l'adulte. Il n'oubliera jamais qu'il n'est qu'un petit enfant, trop fragile pour ce monde, qui joue, malgré tout, au dur à cuir. C'est un imposteur. Ni plus, ni moins.

mardi 29 mars 2011

Burning out

On dirait que rien ne va bien. J'ai beau tenter d'imiter un sourire, de la joie dans mon visage, rien ne fonctionne. J'ai l'impression que plus rien n'a de sens. La vie n'a plus de sens (en a-t-elle jamais eut ?). J'aimerais bien en parler à quelqu'un, mais c'est toujours dans ces moments-là qu'on se rend compte qu'on n'a pas de vrai confident. Oui, j'ai des amis prêts à m'écouter, mais me sentirais-je vraiment écouté ? Probablement pas, car je sais que TOUT le monde a ses problèmes, et mes problèmes sont le cadet de leurs soucis. Et quand on me demande si je vais bien, j'ai juste l'impression qu'on me le demande par politesse et que la personne ne le pense pas vraiment. C'est tout simplement une habitude de demander à quelqu'un qui ne feel pas s'il va bien et la plupart du temps, la personne qui le demande s'en criss comme de l'an 40. Alors non, je ne parle pas. Je ne parle pas, parce que je n'ai pas de vraie épaule sur laquelle m'appuyer. Ce que j'aurais besoin, ce n'est pas un câlin, ou quelqu'un qui me demande à chaque deux secondes si je vais bien (meilleur moyen pour me taper encore plus sur les nerfs, soit dit en passant). Ce que j'aurais besoin, c'est simplement quelqu'un qui, en me regardant, comprendrait ce que je ressens et, sans rien me demander, me laisserait sortir tout ce que j'ai sur le coeur. Puis, lorsque j'aurais finit de vomir mes problèmes, il/elle me dirait: ouais la vie est fuckée. Pis ça finirait là. That's it.

Et non, je ne blâme personne. Comme je l'ai dit plus haut, tout le monde a ses problèmes et a ben le droit de s'occuper des siens. Je ne cherche aucunement à obliger quelqu'un à venir prendre soin de ma vie fuckée. C'est ma vie, ma marde.

mercredi 23 mars 2011

Y'a du monde qui savent juste pas vivre...

Moi: << euh scuses-moi, t'es comme accoté sur ma case. >>

X: << je sais. >>

Moi: << Ok ben... >>

X: << r'garde j'étais là avant toi, ok ? >>


Quoi ??!!

dimanche 20 mars 2011

Tic Tac Tic Tac, disait l'horloge

J'ai tellement de choses à faire et à remettre pour la semaine prochaine que je n'aurai même pas le temps de respirer. Le plan de match ? Beaucoup de nuits blanches arrosées de café et oublier ma vie sociale pour un petit bout.

S'il vous plait quelqu'un, inventez-moi une machine à arrêter le temps !

lundi 14 mars 2011

Un avant-goût de bonheur

Aujourd'hui, en descendant de mon bus, j'ai cru que j'hallucinais tellement il faisait beau. Il y avait comme un avant-goût d'été dans l'air et ça m'a fait rêver. Je me suis mis à marcher le même chemin qu'à tous les jours pour rentrer chez moi. Celui qui, d'habitude, me fait sacrer tellement il est long. Mais pas aujourd'hui, non. Aujourd'hui en marchant, je n'étais même plus dans mes souliers. J'étais dans l'été. Puis une réflexion est venue dans ma tête, comme pour remettre en question l'entièreté de mon fantasme: pourquoi je n'aime pas l'hiver ? En fait, je crois que la vraie question devrait-être: pourquoi l'hiver est si pénible ? Non, mais c'est vrai ! Comment peux-tu même penser à avoir un semblant de bonheur dans la face, quand il fait -40, que tu ne sens plus tes doigts, ni tes orteils, que tu portes un gros manteau d'hiver qui réduit ta mobilité de 110% et que la morve te coule au nez sans arrêt ? L'été, le bonheur est beaucoup plus facile (et oui, je suis au courant que l'affirmation que je viens de faire est abominable pour les amants de l'hiver, deal with it). Par exemple, si nous étions l'été en ce moment, je sais ce que je serais en train de faire. Je serais au parc, assis dans l'herbe, avec des amis ou seul (parce que le bonheur est aussi possible seul), couché sur le dos, à observer les nuages, en train de parler de tout et de rien, ou d'écouter la nature vivre. Et si j'avais un amoureux, je l'emmènerais dans la forêt et nous marcherions pendant des heures et des heures sans jamais nous tanner. Puis, nous nous coucherions dans l'herbe et nous aimerions la vie, rien de plus (je sais, je n'ai pas de chum et pas besoin de faire un article sur les joies du célibat). Bref, ça m’a fait remarquer à quel point ça me manque l'été et les petits bonheurs simples qui viennent avec.

Ah, et pendant toutes ses réflexions, j'écoutais cette chanson là, parce que ça me rappelle tellement de bons souvenirs et c’est tellement plein d’espoir.


jeudi 10 mars 2011

Le premier chapitre du reste de ma vie

Aujourd'hui, j'ai profité à max de ma journée de congé. Ce que j'ai fait ? J'ai écris, écris, écris, écris, écris et écris. J'ai passé presque toute l'après-midi à ébaucher mon fameux projet de dix-sept chapitres (voir article) et j'annonce officiellement qu'il ne m'en reste plus que seize. C'est fou comment je me sens bien en ce moment. J'ai l'impression d'avoir fini de courir le marathon et d'être sous l'emprise de l'adrénaline. En plus, je crois vraiment que c'est bon. Mais je n'ose pas encore me relire, car c'est là que je me rends compte que ce n'est pas aussi bon que je le croyais (voir même nul à chier) et je ne suis pas encore prêt à sortir de ma bulle de réussite et de fierté.

L'art d'abuser des congés Part II

6h33: Je dormais paisiblement et TROP bien. Soudainement, mon cellulaire se met à vibrer. Ah mais qu'est-ce que c'est ? Tiens c'est mon amie qui me texte pour me dire qu’on n’a pas d'école, à cause de la tempête. Ah ben coudonc.

6h42: Pu moyen de dormir. Je suis trop excité à l'idée d'avoir une autre journée de repos ! Dire que ça fait trois semaines de suite qui ne durent que quatre jours finalement (sans compter la semaine de relâche entre deux de ces semaines). Et dire que je me suis réveillé une heure plus tôt que lorsque j'ai de l'école, une journée de congé. C'est ironique, non ? En tout cas, me voilà, réveillé comme jamais, au sommet de ma journée, en train de contempler ce que je vais en faire. Et je me dis que la journée va être belle.

mardi 8 mars 2011

Fuck that .

Réveil, manger, école, manger, devoirs, dodo. Réveil, manger, école, manger, devoirs, dodo. Réveil, manger, école, manger, devoirs, dodo. Réveil, manger, école, manger, devoirs, dodo. Réveil, manger, école, manger, devoirs, dodo. Réveil, manger, école, manger, devoirs, dodo. Réveil, manger, école, manger, devoirs, dodo. Réveil, manger, école, manger, devoirs, dodo. Réveil, manger, école, manger, devoirs, dodo. Réveil, manger, école, manger, devoirs, dodo. Réveil, manger, école, manger, devoirs, dodo. Réveil, manger, école, manger, devoirs, dodo. Réveil, manger, école, manger, devoirs, dodo. Réveil, manger, école, manger, devoirs, dodo.

Ah, et surtout: n'oublies pas de sourire.

Non, mais suis-je le seul à penser qu'il y a quelque chose qui cloche là-dedans ? On a oublié quelque chose de beau et ça me désole. On a oublié comment vivre. Et je ne parle pas du vivre pour préparer notre avenir et tout le kit. Je parle du vivre comme dans le sens vivre la vie. Asteure, on est tellement concentré sur la production qu'il faut produire, produire, produire, en moins de temps possible (parce que le temps c'est de l'argent) mais c'est où qu'on respire ? Allô ! Pourquoi il faut toujours penser à être le plus productif possible ? Pourquoi on ne peut pas juste vivre point ? Hein, pourquoi ? Et répondez-moi pas un truc du genre: parce que c'est comme ça, ou parce que on en a besoin. C’est pas vrai ça. Tu te rentres le doigt dans l'œil jusqu'au coude ben ben profond si tu penses ça. 

Et oui, je suis fatigué. Mais ne mettez pas ça sur le dos de la fatigue. J'ai l'impression que mes propos ont même plus de sens quand je suis exténué que lorsque je suis bien réveillé.

Ah et j’allais oublier : le virus que j’ai pogné je ne sais pas comment l’autre jour (voir article) a changé de technique. Maintenant, lorsque je suis sur une page internet, il prend le malin plaisir de me changer automatiquement de site et de m’emmener sur une autre page de faux concours où une madame à la voix fatigante tente de me faire inscrire. Sincèrement, dans quel genre de monde vit-on ?

lundi 28 février 2011

L'art de me rendre fou

Il était une fois l'histoire du gars qui avait inexplicablement pogné un virus. Et oui, vous l'aurez bien deviné, le gars, c'est moi. Depuis hier soir, j'ai un virus (dont l'origine reste un mystère) qui est pas mal fatiguant. En effet, il s'agit du genre de virus qui se présente sous la forme d'anti-virus, mais qui ne l'est pas (méchante grosse ironie). Et ce supposé anti-virus prend le malin plaisir à me rendre fou. Comment ? Et bien, à chaque cinq minute, une fenêtre apparait m'indiquant qu'un gros virus menace mon ordinateur et que je devrais m'abonner pour l'empêcher. Cette fenêtre, j'ai envie de la tuer ! Vous n'avez pas idée à quel point c'est frustrant de tout le temps se faire interrompe de la sorte (surtout quand tu es en train d’écrire). De plus (parce que non, ce n'est pas tout), à chaque dix minutes, une bulle dans le coin de mon écran s'ouvre et se met à flasher en me disant que quelqu'un serait en train de hacker mon ordinateur et que j'aurais huit secondes pour m'abonner à Antimalware Doctor Protection, sinon il sera trop tard. Au bout des fameuses huit secondes, coup de théâtre: toutes mes fenêtres se ferment. Il faut donc que je rouvre tout ce que je faisais (heureusement qu'il y a l'auto sauvegarde sur la plupart des logiciels et sites internet).

Ce genre de virus m'emmène inévitablement à une question: c'est qui les caves qui n'ont tellement rien à faire de leur sainte vie qu'ils en viennent à ruiner celles des autres ? Ça me frustre à un point tel que je fesserais volontiers dans un mur. Mais à la place, je me défoule en l'écrivant sur mon blog. Qui a dit qu'un blog ne vaut pas une bonne thérapie ?

Orgasmique

 

lundi 21 février 2011

Il y a des jours comme ça...

Il y a des jours comme ça où même la belle température ne réussit pas à te rendre heureux. Je ne sais pas ce que j'ai, mais j'ai perdu envie de parler, j'ai froid en permanence, j'ai vraiment envie de dormir et je ne désire qu'une chose: écouter de la musique au maximum. Alors voilà ce que je fais de ma première journée officielle de vacances : je suis couché alors qu'il fait super beau, emmitouflé dans mes couvertes à écouter du oasis vraiment trop fort (parce que c'est toujours meilleur trop fort) et j’écris, parce qu’à défaut de parler, il me restera toujours bien l’écriture pour communiquer.    



vendredi 18 février 2011

Un criss de mal de dos

J'imagine que le seul côté positif de l'affaire, c'est que ma semaine de relâche sera prolongée d'une journée. Mon plan de match pour aujourd’hui ? M'écraser comme un vrai légume sur mon sofa et écouter en rafale tous les épisodes de la vie la vie. S'il y a bien une émission qui pourrait m'aider à oublier la douleur, c'est bien celle-là. Bonne semaine.

vendredi 4 février 2011

L'art de la bonne répartie commence toujours par une bonne insulte.

J'aimerais parler de ce qui s'est passé dans mon cours d'histoire aujourd'hui. Sans m'éterniser sur le sujet, disons qu'un cave m'aurais répliqué, lors d'un de mes commentaires: <<Ouain, mais toi t'es gai>>, ce à quoi j'aurais répondu: <<Ouain, mais toi t'es laid>> (laideur qui n'exprime pas nécessairement que la laideur physique, je tiens à préciser). Bref, le point de cet article n'est pas de partager ma répartie, qui de toute façon, est très douteuse. Ce que je souhaitais dire c'est que, premièrement, quand tu veux me démolir, choisi un meilleur argument. Tu pourrais me traiter d'homosexuel autant de fois que tu veux, ça reste une orientation sexuelle et non une insulte. De plus, cela revers beaucoup plus du constat que d'un argument. <<Ouain, mais t'es gay >>. Ok, mais toi t'es cave. Tu vois ? Je constates. Mais bon, là n'est pas non plus le but de cet article. Ce que je veux dénoncer, c'est l'utilisation de l'homosexualité comme insulte. Beaucoup trop de gens abusent des orientations sexuelles pour dévaloriser un autre. Et ce n'est pas quelque chose qui devrait exister. Ces points de vus moyenâgeux viennent d'un manque d'éducation face au sujet, et on pourrait croire qu'avec l'école rendu obligatoire pour tous, l'homophobie disparaisse. Pourtant il n'en est rien. Pourquoi ? Peut-être, justement, à cause de l'inexistance d'un cours de sexualité, qui pourrait sensibiliser les jeunes à ouvrir leur esprit aux différentes orientations. À défaut de renseignements, les jeunes se réfugient dans les préjugés, qui sont les seules explications disponibles. Peut-être s'agit-il aussi d'une mauvaise éducation des parents ? Papa trouve que l'homosexualité c'est fif et je suis d'accord avec lui, puisque mon père a toujours raison. Tu n'as pas assez de jugement pour critiqué la thèse de ton père ? Ok. Tu veux plaire à ton papa et tu as peur de le décevoir ? Fine. Penses ce que tu veux. Reste que tu devrais savoir qu'une orientation, n'est pas une insulte et ne le sera jamais. Je pourrais te détester pour ce que tu m'as dis. Oui, vraiment, c'est très tentant. Mais en fait, ce n'est pas de la haine que tu éveilles en moi, c'est de la pitié. Tu manques, à un point tel, d'estime de toi-même, que tu cherches à descendre les autres pour te remonter. Et ça c'est pitoyable. TU es pitoyable.

mercredi 2 février 2011

Et ça recommence...

Juste au moment où je pensais être assez ouvert aux relations avec les autres, je me referme subitement et ne laisse plus rien passer. Je suis redevenu complètement hermétique. J'imagine que c'est la proximité avec les autres qui me fait peur et qui me fait réagir aussi sauvagement. Alors je me cache sous ma carapace. Ma carapace qui me fait repousser tous les gens que j'aime, à mon insu. Si seulement vous saviez à quel point ça me frustre de me voir m'éloigner de mon entourage ainsi. Je me sens totalement impuissant face à cet instinct de protection. J'aimerais pouvoir fracasser les paroies de cette carapace protectrice, mais le monde extérieur semble beaucoup trop terrifiant pour pouvoir l'affronter...

J'ai peur. Peur de trop m'éloigner des gens et peur de leur proximité. N'existe-t-il pas un juste milieu entre les deux ou si je suis condamné à voyager d'extrêmes en extrêmes sans arrêts ?

Les joies de l'hiver

7h15 mercredi matin: mon réveil-matin sonne. Je l'éteint avec une certaine impatience. Quoi ? il ose encore me réveiller celui là? Et je me lève péniblement de mon lit. Je monte l'escalier du sous-sol en me disant que plus JAMAIS, JAMAIS je ne me coucherai tard. Évidemment, je me fais la même promesse à chaque matin sans jamais la respecter, mais ce n'est pas grave, je continue quand même juste pour le principe. Arrivé en haut, je vois la chose la plus fabuleuse qui pourrait arrivé en plein milieu de l'hiver: une tempête de neige ! Et pas n'importe laquelle, probablement la tempête du siècle ! Mon coeur s'emballe. Je n'ai soudainement plus aucune fatigue. J'ai une folle envie d'aller sauter dans la neige et construire un fort, comme dans ma jeunesse ! Malgré ma haine envers l'hiver, je ne cracherais jamais sur une bonne tempête de neige en plein milieu d'une semaine. Tout heureux, je me dirige directement vers mon ordinateur, sans prendre le temps de regarder le défilement des nombreuses écoles fermées à Salut Bonjour et sans plus tarder, j'ouvre la page de mon école. Mon visage change automatiquement d'expression. Mes yeux perdent leur éclat, mes joues descendent d'une couple de mètres et ma bouche passe du sourire enfantin à une moue de déception. En haut, à droite de la page il y a écrit: Expo-Science aujourd'hui.  Quoi !? On a de l'école juste à cause d'un foutu Expo-Science dont je ne participe même pas ? Grrrrrrrrrrrrrrr. La rage en tête, j'ai dû aller me préparer pour une journée pleine de promesses d'ennui et d'interminables souffrances. Tel est le pouvoir mystique des tempêtes de neige: celui de pouvoir changer le matin des gens. Cependant, il y a un hic: ça peut aller d'un bord comme de l'autre. Et lorsque ça va du côté de l'autre, tu souhaiterais que toute la neige disparaisse et tu te mets à détester plus que jamais cette tempête qui te faisait tant rêver une minute plus tôt.