En ce jeudi soir, il est nostalgique. Il est nostalgique de ce qu'était la vie à travers ses yeux insouciants d'enfant. Ce petit être qu’il était n'avait jamais peur de révéler tout ce qui lui passait par la tête. Ce petit être n'avait pas de problèmes, ou du moins pas de ceux qui lui auraient donné envie de tout abandonner et de faire un fuck you monumental à ce monde dépourvu de sens. Ce petit être était léger comme tout puisque, dès que quelque chose ne lui plaisait pas, il en parlait et quelques minutes plus tard tout était régler. Mais la grande personne qu'il est devenu n'est plus du tout la même. Ses problèmes, il croit maintenant qu'il vaut mieux les faire taire dans sa tête. Ses problèmes, il ne veut plus les partager car, il faut se l'avouer, c'est chiant de devoir endurer la mauvaise humeur de celui qui ne va pas bien. Alors il sourit. Il sourit même si ça fait mal comme le criss. Il n'a qu'à serrer les dents et encaisser la douleur comme une grande personne le ferait, parce que c'est maintenant sa nouvelle réalité. Une réalité sans-coeur pour tous ceux qui en ont.
Malgré tout, il n'oubliera jamais qu'il est toujours ce petit être qui, maintenant, joue à l'adulte. Il n'oubliera jamais qu'il n'est qu'un petit enfant, trop fragile pour ce monde, qui joue, malgré tout, au dur à cuir. C'est un imposteur. Ni plus, ni moins.
Le grand défi : rester cet enfant, malgré les peurs, malgré les barricades qui se font au fil du temps et des blessures.
RépondreEffacerSouris. Serre les poings.
Ça va passer.
Je clique sur [j'aime] sur le commentaire de Nimo Gero. T'es amis sont là pour toi, n'ai pas peur de leur parler de ce qui ne va pas. Ils sont là pour te remonter le moral. Ne joue pas à l'adulte, joue celui que tu ai : un adolescent.
RépondreEffacer