samedi 26 mai 2012

Des nouvelles

....Si ça vous intéresse toujours de me lire, veuillez prendre note que j'ai changé d'adresse. Passez me voir là: http://crimedelapensee.blogspot.ca/  si ça vous chante !

lundi 9 avril 2012

Bonjour, bonjour !

Ça faisait un petit bout, non ? Mais j'ai apprécié cette trêve d'écriture à fond, aussi improbable que cela peut paraître venant de ma part. Je crois que j'avais besoin de mieux me comprendre pour pouvoir mieux écrire. Et il faut dire aussi que l'insécurité se faisait une vraie joie de me dévorer esprit. Je ne pouvais m'empêcher de me demander pourquoi ou pour qui j'écrivais, si je recevais réellement de la satisfaction à le faire, si j'en étais vraiment capable, et cetera. C'était l'angoisse, quoi. L'angoisse insoutenable qui me rongeait les entrailles. Bref, cette trêve m'a fait comprendre bien des choses et m'a fait le plus grand bien.

Là, présentement, je suis sur un autre projet d'écriture. Un plus gros et encore plus important que l'autre. Mais j'hésitais vraiment à vous en parler parce que, depuis environ une semaine, j'écris au moins une fois par jour et c'est vraiment le pied. Et je me disais que si je commençais à m'en vanter, à crier haut et fort que j'écrivais comme un vrai dieu ces temps-ci, tout disparaîtrait. Vous savez, ce bon vieux: ''si je le partage, je le perd''. Et bien c'est ça. Mais là je prends tous les risques du monde et je vous en fais part. Je vais peut-être vous donner plus de détails tout au long du processus d'écriture. Ou pas. Seul l'avenir nous le dira. Pour l'instant, je ne sais toujours pas de ce que je vais faire de ce blog. Mais j'aime mieux ne pas trop me poser de questions. J'écris ici quand j'en ai envi, that's it. Ça ne devrait pas être plus compliqué que ça. Parfois, il y a des choses qui ne méritent même pas ou qui ne devraient pas sortir de leur superficialité. Ça, c'en est une.

Sinon, ben je suis en congé en ce moment. Pour une semaine. C’est génial, non ? Et c’est ma fête bientôt. Je vais avoir 17 ans, le 17. Quand même, c’est un âge honorable, non ? Et en plus, ça va supposément être mon année chanceuse. On verra bien. Je crois d’ailleurs que «On verra bien» est en voie de devenir ma nouvelle devise. Parce que, sincèrement, je crois que c’est plus sain de vivre au jour le jour. Si je commençais à penser à tout ce qui m’attend au retour des vacances ou à ce qui m’attend plus tard, je ne dormirais plus. Alors, «On verra bien» devient un mécanisme de défense très efficace contre mes angoisses personnelles.

Bon, assez parler pour à soir. Surtout que j'ai vraiment commencé à dévier du sujet vers la fin. Donc, à la prochaine !

mercredi 14 mars 2012

L’indifférence jouissive, abusée.

Il se regarda dans le miroir et il ne put s'empêcher de rire. Il avait vraiment l'air d'une merde. Une vieille merde négligée, abandonnée sur le trottoir et ignorée de tous. Vous savez, lorsqu'on applique la politique du je-m’en-foutisme dans sa propre vie, parfois il y a des répercussions non désirées, un peu comme des effets secondaires. Pour sa part, il ne pouvait pas avoir moins l'air de rien. Ses cheveux étaient longs. Vraiment trop longs. Et ils allaient dans tous les sens, trop indomptables, refusant de se faire dire quoi faire. Un peu à l’image de leur propriétaire, dans le fond. Il s'approcha la figure du miroir. Il avait vraiment les plus petits yeux du monde. On aurait dit qu'ils se refusaient à la vie. Ils se disaient: «Tu veux te lever ? Parfait, mais ce sera sans nous !». Non, décidemment, leurs plus beaux jours étaient à présent hantés par des cernes d'un noir quasi-surnaturel, surmontés par ses lunettes, aussi noires, qui n'arrangeaient absolument rien à la situation. Il recula un peu. Il avait vraiment un teint de mort. Genre qui n'avait pas vu le soleil depuis des jours. Il avait l'air d'un cadavre, voilà. Un cadavre qui s'en foutait royalement. Un cadavre qui avait choisi que ça ne lui intéressait plus tout ça. Qui avait tout simplement eut envi de couper tous les vieux ponts. Les vieux ponts qui, de toute façon, s'effritaient très bien tous seuls. Il avait simplement décidé d'arrêter de réparer toutes les petites brèches qui apparaitraient. Et, un beau jour, toutes les petites fissures se regrouperont et formeront de grosses fentes qui feront crouler le tout. Et alors, plus de pont. Rien du tout. Seul la liberté et l'insouciance de n'être responsable de rien l'accompagneront. Par contre, ne vous méprenez pas, il n'était pas stupide. Il savait très bien que tôt ou tard il en payerait le prix. Mais pour l'instant, tout allait très bien et c'était l'essentiel. À part pour ces longues et pénibles nuits qu'il passait à angoisser jusqu'au plus profond de son âme. Ces longues nuits glaciales passées en solitaire avec sa conscience qui lui grugeait le cerveau. Ces nuits, qu'il détestait tant. Ces nuits qu'il espérait ne plus jamais revivre.

Et ce n’était que le lendemain soir (c'était toujours durant les lendemains soirs qu'il était le plus lucide), en se regardant dans le miroir, qu'il comprenait que tout le jeu en valait complètement la chandelle. Et sa gueule de merde, il l’arborait à présent avec une certaine fierté qu’il ne tentait aucunement de cacher. Pourquoi vouloir cacher autant de satisfaction ? Il n'était pas heureux, non. Mais il venait de goûter à un fruit trop savoureux pour être recraché. Sans compter que ça lui arrangeait beaucoup ce nouveau style. Il était inatteignable, il était invincible. Il était un dieu.

mercredi 22 février 2012

Je sais absolument rien.

Je sais pas, mais je crois que je fais une overdose d'avenir. Je suis tanné de me faire pousser, de me faire dire à quel point c'est important de penser à mon future. À quel point je me dois de choisir, mais surtout de choisir au plus sacrant. Peut-être, certes, que je me prends à la dernière minute (pour faire changement), mais je crois que, même avec 8 ans d'avance, je ne saurais pas plus ce que je veux faire dans la vie. Je n'aime pas vraiment penser à mon avenir. Peut-être parce que je me vois nul part ? Sauf peut-être dans un cirque ambulant. Non, mais lorsqu'on me demande de penser à mon futur, je ne m'imagine pas à l'université, ni avec un emploi, ni un appartement, ni une éventuelle famille....je ne vois rien de tout cela. Je vois...je sais pas. J'essaye, en tout cas, de me voir heureux. Je me vois faire un gros road trip à travers l'Amérique. Je me vois, perdu dans une ville des vieux pays, avec mon sac à dos et rien d'autre. Je sais pas...c'est peut-être un refus de grandir ? Ou un refus du sérieux ? Parce que je passe tellement de temps à trop penser, que je m'imagine mon avenir en étant insouciant et léger comme l'air. Bref je sais pas....JE SAIS RIEN.

Pis là, il faut que je m'inscrive pour le cégep avant le 1er mars. Ouin, mini panique. Parce qu'en fait, il y a à peu près 8 programmes qui me tentent et que je déteste choisir. J'aimerais, à la fois, faire de l'histoire, de la communication, du cinéma, des lettres, de la science humaine et des langues...Messemble que je suis trop jeune pour faire un choix qui va affecter toute ma vie ? Pourquoi je ne peux juste pas continuer à goûter à tout et choisir dans 2-3 ans ? C'est ben trop jeune presque-dix-sept ans pour choisir. Calique.

mercredi 8 février 2012

Un an

Wow, ça fait déjà un an que ce blog existe ! Pouvez-vous le croire ? Un an, pendant lequel vous avez dû endurer toutes les vomissures qui me sortaient par la tête, tous mes états d’âmes les plus complexes et les plus pathétiques et toutes mes réflexions qui ne faisaient de sens à personne, y compris à moi-même. Un an, qui m’a fait découvrir tellement de choses à propos de moi et de la vie. Un an, qui m’a permis de grandir un peu plus à chaque jour. Un an à me plaindre, un an à rire, un an à déprimer, un à ne pas dormir. Un an à me battre aussi. Et dire que lorsque j’ai commencé ce blog j’étais ce petit adolescent naïf, marginal et boutonneux à la recherche de lui-même et noyé dans l’insécurité. Pis maintenant, ben…disons que l’acné se porte pas mal mieux.

À présent, je me rapproche tranquillement pas vite de l’âge adulte et des responsabilités (yeah right). L’an prochain je m’en vais au Cégep, probablement en communication et cinéma, mais ça reste à déterminer (science humaine profil international ça a l’air vraiment intéressant aussi pis ça me fait chier de devoir choisir entre les deux parce que je veux goûter à tout et que seize-ans-presque-dix-sept c’est vraiment trop jeune pour décider de ce que l’on veut faire de notre vie).

Sinon, côté écriture, j’ai recommencé un autre projet. Je suis déjà rendu au chapitre six (quoi que je vais devoir le réécrire ce chapitre-là, car tout commence à déconner et je sens que je ne suis plus du tout en contrôle). D’ailleurs, ça me fait penser; je vais sûrement recycler ce blog en journal de bord d’écrivain amateur dans lequel vous pourrez lire toutes mes démarches et toutes mes pensées à propos de ce projet. Ça vous tente ? Moi oui en tout cas ! Ça m’encouragerait à continuer, pis j’aurais enfin de quoi à faire avec ce blog-ci. Car, je vous l’avoue, j’ai longuement pensé à le supprimer, ne sentant plus qu’il était adéquat pour moi puisque je suis rendu ailleurs dans ma vie. Mais bon, À Crâne Ouvert reste tout de même une partie de moi et le détruire serait comme détruire un de mes organes vitaux.

À part de ça, ben c’est pas mal tout ce que j’avais à dire, je crois. Pour terminer, j’aimerais remercier tous ceux qui me lisent encore. C’est vraiment cool de votre part et vous ne savez pas à quel point c’est important pour moi. Je vous aime.

Ciao !

**Note: ce message était destiné pour le 2 février, mais compte tenu du fait que mon ordinateur était inaccessible, je le poste aujourd'hui.**


samedi 7 janvier 2012

Je délaisse de plus en plus ce blog

Je le sais très bien et je m'en excuse. Je crois que c'est l'un des effets de 2012: un besoin irrépressible de se renouveler et de passer à autre chose. C'est malheureux parce que j'adorais malgré tout ce blog. Mais c'est la vie et dans la vie, les choses viennent et repartent. Il faut savoir accepter le départ et l'utiliser pour construire quelque chose de nouveau. En ce moment, je suis complètement absorbé par d'autres projets. Et alors, je délaisse À crâne ouvert. Je ne sais pas si je vais arrêter d'écrire ici, mais n'espérez pas me lire aussi souvent qu'avant.

Je vous souhaite malgré tout une très bonne année et de vous amusez aussi souvent que vous le pouvez.

À la prochaine.