samedi 19 novembre 2011

Comment joindre deux sujets qui n'ont absolument aucun rapport ensembles dans le même article

Aujourd'hui j'ai brièvement vu mon père. Il est venu me porter de l'argent pour mon voyage de fin d'année à New-York et a tenu à ce qu'on aille prendre un café en même temps, pour prendre un peu de mes nouvelles. On s'est retrouvés attablés l'un devant l'autre dans un Tim Horton, beaucoup trop rempli en cette fin d'après-midi, face à nos cappuccinos et n'ayant pas grand chose à nous dire. Et j'ai trouvé ça triste. J'aurais aimé lui parler, lui dire n'importe quoi, mais je me suis retrouvé sans parole. Lui non plus avait pas l'air de trop apprécier le malaise. C'est d'ailleurs un beau paradoxe étant donné qu’on n’a jamais été aussi proche de toute notre vie. J'ai alors réalisé à quel point ça me faisait de quoi que mon père ne sache presque rien de moi. C'est dans des moments comme ceux-là que j'aurais aimé tout lui dire, en partant du fait que je suis gay. Mais c'est une barrière que je ne suis pas prêt à franchir avec lui, en partie parce que j'aimerais me rapprocher de lui et que j'ai peur de l'éloigner à la place. C'est dommage, voilà tout, que nous n'ayons pas grand chose à nous dire, sinon que de se parler d'école et de travail.


J'ai écrit le premier chapitre du projet que je vous parlais l'autre fois. Sans plan, sans rien. Je me suis lancé totalement à l'aveuglette, avec seulement du Pink Floyd en background pour me guider, et le résultat est quand même bon. Et là j'angoisse. J'angoisse devant l'ampleur du projet, mais j'angoisse aussi de ne pas savoir comment m'y prendre pour la suite des choses. Devrais-je continuer sans plan avec tous les risques qui viennent avec ? ou devrais-je plutôt prendre le temps de tout planifier malgré le fait que je n'ai pas été capable jusqu'à maintenant ? Dilemmeangoisse….Que faire ??

**Je viens de remarquer que c'était mon 100e billet ! Ça se fête ça !

Les choses changent...et moi aussi.

J'ai l'impression d'avoir aquérit une certaine maturité ces derniers temps. D'accepter les choses avec beaucoup plus de sérénité que je ne l'aurais fait auparavant. Ce qui autrefois me faisait sentir de l'insécurité, aujourd'hui ne m'affecte plus du tout. Ce qui me rendait tant jaloux avant, aujourd'hui ne me donne que de la satisfaction de savoir que l'autre est heureux. Comme la vie est belle sans jalousie, comme la vie est belle sans insécurité et comme tout semble plus beau en faisant abstraction de ses problèmes. Bien sûr, rien n'est parfait, et rien ne le sera jamais. Le bonheur n'arrive pas tout bonnement à ta porte du jour au lendemain en te redonnant la joie de vivre et la pure naiveté que tu recherchais tant. Il faut l'aquérir petits pas par petits pas, une bataille à la fois, en ne pensant pas aux guerres futures. Seul le présent doit compter et rien d'autre. Il faut conjuguer le présent avec brillance et employer le futur qu'en cas de nécessité. Quant au passé, il ne devrait jamais se combiner avec le verbe regretter ou avec le verbe devoir au conditionnel. Et parlant de verbe, il faut utiliser le plus souvent possible le verbe aimer, le glisser dans toutes les phrases possibles et ne jamais avoir peur de l'employer. Après tout, ça a toujours été le verbe le plus facile à conjuguer et ce n'est certainement pas pour rien !

Qui a dit que vieillir ce n'était pas le fun ? Je n'attend que cela, moi, plus de maturité et plus de sagesse ! Emmenez-en tant que vous voulez !

mercredi 16 novembre 2011

Pardonnez, encore une fois, cette longue absence, chers amis lecteurs

 Je suis vraiment désolé de ce manque d'activité sur mon blog ces temps-ci ! La vérité est que j'aurais bien aimé écrire, mais mon ordi ne voulait rien savoir. Mais là, tout est règlé, et je vais pouvoir continuer à vous raconter ma vie (je vous entend déjà crier hallelujah !).

Ces temps-ci, je vis comme dans une bulle. Une bulle de pureté créatrice. J'ai, en effet, recommencé à écrire. Et par écrire, j'entends un vrai projet d'écriture, avec des personnages, des chapitres et une fin punchée. Sauf que pour l'instant, je suis à l'étape que j'appelle brainstorming structuratoire insomniaque, c'est-à-dire l'étape où je ne dors pas et que je passe mon temps à ne penser qu'à l'histoire et à brainstormé la structure que celle-ci prendra. Et cette étape m'enveloppe toujours dans une espèce de bulle créatrice dans laquelle j'ai l'impression que tout est beau et tout est bon. Cette étape précède généralement à une période de dépression pendant laquelle j'ai l'impression que rien ne va et dont, la plupart du temps, je n'arrive pas à passer au travers. Mais j'ai confiance cette fois-ci !

Sinon, ben il y a le nouvel album de Coeur de Pirate qui vient de sortir ! Et je l'adore plus que tout ! Je vous laisse le vidéo plus bas de mon coup de coeur du moment ! Bonne écoute

mercredi 2 novembre 2011

Pour tous ceux qui se croient permis de critiquer les autres

Pourquoi cette continuelle quête au pouvoir ? Pourquoi vouloir contrôler la vie des autres ? Parce que vous croyez que votre vie est LA meilleur ? Qu'est-ce que la critique non-constructive sinon qu'une aberration ? Qu'une abomination qui ne devrait pas exister ? Je vis dans un univers où tous se sentent obliger de critiquer. Tous ont envi d'écraser les opinions non-conformes à leur philosophie. C'est une sorte de dictature qui tente de s'imposer, un mal vicieux qui voudrait pénétrer notre cerveau, voir même le violer. C'est la police de la pensée qui fait ses propres lois, la censure qui serait appeler la vérité. Car ils aimeraient bien nous garder dans l'ignorance. Nous garder enfouis dans l'ombre de leur connaissance, dans l'ombre de leur sagesse ultime. Notre ignorance serait leur force, notre esclavagisme leur liberté. Ils seraient plus forts que n'importe quel régime totalitaire, que n'importe quelle dictature tyrannique. Oui, ils détiendraient tous les pouvoirs. Sauf que...

Sauf que, c'est notre vie à nous aussi et que nous sommes beaucoup plus forts qu'ils ne le pensent. Ce n'est pas parce que l'on prône la paix, qu'ils ne l'auront pas leur guerre. Une guerre de pensée, une guerre philosophique. Une guerre entre la pression sociale et la liberté. Entre ce que les gens voudraient bien que vous fassiez, et ce que vous avez envi de faire. Une guerre, pour la liberté.

Paix, mes amis.