lundi 28 février 2011

L'art de me rendre fou

Il était une fois l'histoire du gars qui avait inexplicablement pogné un virus. Et oui, vous l'aurez bien deviné, le gars, c'est moi. Depuis hier soir, j'ai un virus (dont l'origine reste un mystère) qui est pas mal fatiguant. En effet, il s'agit du genre de virus qui se présente sous la forme d'anti-virus, mais qui ne l'est pas (méchante grosse ironie). Et ce supposé anti-virus prend le malin plaisir à me rendre fou. Comment ? Et bien, à chaque cinq minute, une fenêtre apparait m'indiquant qu'un gros virus menace mon ordinateur et que je devrais m'abonner pour l'empêcher. Cette fenêtre, j'ai envie de la tuer ! Vous n'avez pas idée à quel point c'est frustrant de tout le temps se faire interrompe de la sorte (surtout quand tu es en train d’écrire). De plus (parce que non, ce n'est pas tout), à chaque dix minutes, une bulle dans le coin de mon écran s'ouvre et se met à flasher en me disant que quelqu'un serait en train de hacker mon ordinateur et que j'aurais huit secondes pour m'abonner à Antimalware Doctor Protection, sinon il sera trop tard. Au bout des fameuses huit secondes, coup de théâtre: toutes mes fenêtres se ferment. Il faut donc que je rouvre tout ce que je faisais (heureusement qu'il y a l'auto sauvegarde sur la plupart des logiciels et sites internet).

Ce genre de virus m'emmène inévitablement à une question: c'est qui les caves qui n'ont tellement rien à faire de leur sainte vie qu'ils en viennent à ruiner celles des autres ? Ça me frustre à un point tel que je fesserais volontiers dans un mur. Mais à la place, je me défoule en l'écrivant sur mon blog. Qui a dit qu'un blog ne vaut pas une bonne thérapie ?

Orgasmique

 

lundi 21 février 2011

Il y a des jours comme ça...

Il y a des jours comme ça où même la belle température ne réussit pas à te rendre heureux. Je ne sais pas ce que j'ai, mais j'ai perdu envie de parler, j'ai froid en permanence, j'ai vraiment envie de dormir et je ne désire qu'une chose: écouter de la musique au maximum. Alors voilà ce que je fais de ma première journée officielle de vacances : je suis couché alors qu'il fait super beau, emmitouflé dans mes couvertes à écouter du oasis vraiment trop fort (parce que c'est toujours meilleur trop fort) et j’écris, parce qu’à défaut de parler, il me restera toujours bien l’écriture pour communiquer.    



vendredi 18 février 2011

Un criss de mal de dos

J'imagine que le seul côté positif de l'affaire, c'est que ma semaine de relâche sera prolongée d'une journée. Mon plan de match pour aujourd’hui ? M'écraser comme un vrai légume sur mon sofa et écouter en rafale tous les épisodes de la vie la vie. S'il y a bien une émission qui pourrait m'aider à oublier la douleur, c'est bien celle-là. Bonne semaine.

vendredi 4 février 2011

L'art de la bonne répartie commence toujours par une bonne insulte.

J'aimerais parler de ce qui s'est passé dans mon cours d'histoire aujourd'hui. Sans m'éterniser sur le sujet, disons qu'un cave m'aurais répliqué, lors d'un de mes commentaires: <<Ouain, mais toi t'es gai>>, ce à quoi j'aurais répondu: <<Ouain, mais toi t'es laid>> (laideur qui n'exprime pas nécessairement que la laideur physique, je tiens à préciser). Bref, le point de cet article n'est pas de partager ma répartie, qui de toute façon, est très douteuse. Ce que je souhaitais dire c'est que, premièrement, quand tu veux me démolir, choisi un meilleur argument. Tu pourrais me traiter d'homosexuel autant de fois que tu veux, ça reste une orientation sexuelle et non une insulte. De plus, cela revers beaucoup plus du constat que d'un argument. <<Ouain, mais t'es gay >>. Ok, mais toi t'es cave. Tu vois ? Je constates. Mais bon, là n'est pas non plus le but de cet article. Ce que je veux dénoncer, c'est l'utilisation de l'homosexualité comme insulte. Beaucoup trop de gens abusent des orientations sexuelles pour dévaloriser un autre. Et ce n'est pas quelque chose qui devrait exister. Ces points de vus moyenâgeux viennent d'un manque d'éducation face au sujet, et on pourrait croire qu'avec l'école rendu obligatoire pour tous, l'homophobie disparaisse. Pourtant il n'en est rien. Pourquoi ? Peut-être, justement, à cause de l'inexistance d'un cours de sexualité, qui pourrait sensibiliser les jeunes à ouvrir leur esprit aux différentes orientations. À défaut de renseignements, les jeunes se réfugient dans les préjugés, qui sont les seules explications disponibles. Peut-être s'agit-il aussi d'une mauvaise éducation des parents ? Papa trouve que l'homosexualité c'est fif et je suis d'accord avec lui, puisque mon père a toujours raison. Tu n'as pas assez de jugement pour critiqué la thèse de ton père ? Ok. Tu veux plaire à ton papa et tu as peur de le décevoir ? Fine. Penses ce que tu veux. Reste que tu devrais savoir qu'une orientation, n'est pas une insulte et ne le sera jamais. Je pourrais te détester pour ce que tu m'as dis. Oui, vraiment, c'est très tentant. Mais en fait, ce n'est pas de la haine que tu éveilles en moi, c'est de la pitié. Tu manques, à un point tel, d'estime de toi-même, que tu cherches à descendre les autres pour te remonter. Et ça c'est pitoyable. TU es pitoyable.

mercredi 2 février 2011

Et ça recommence...

Juste au moment où je pensais être assez ouvert aux relations avec les autres, je me referme subitement et ne laisse plus rien passer. Je suis redevenu complètement hermétique. J'imagine que c'est la proximité avec les autres qui me fait peur et qui me fait réagir aussi sauvagement. Alors je me cache sous ma carapace. Ma carapace qui me fait repousser tous les gens que j'aime, à mon insu. Si seulement vous saviez à quel point ça me frustre de me voir m'éloigner de mon entourage ainsi. Je me sens totalement impuissant face à cet instinct de protection. J'aimerais pouvoir fracasser les paroies de cette carapace protectrice, mais le monde extérieur semble beaucoup trop terrifiant pour pouvoir l'affronter...

J'ai peur. Peur de trop m'éloigner des gens et peur de leur proximité. N'existe-t-il pas un juste milieu entre les deux ou si je suis condamné à voyager d'extrêmes en extrêmes sans arrêts ?

Les joies de l'hiver

7h15 mercredi matin: mon réveil-matin sonne. Je l'éteint avec une certaine impatience. Quoi ? il ose encore me réveiller celui là? Et je me lève péniblement de mon lit. Je monte l'escalier du sous-sol en me disant que plus JAMAIS, JAMAIS je ne me coucherai tard. Évidemment, je me fais la même promesse à chaque matin sans jamais la respecter, mais ce n'est pas grave, je continue quand même juste pour le principe. Arrivé en haut, je vois la chose la plus fabuleuse qui pourrait arrivé en plein milieu de l'hiver: une tempête de neige ! Et pas n'importe laquelle, probablement la tempête du siècle ! Mon coeur s'emballe. Je n'ai soudainement plus aucune fatigue. J'ai une folle envie d'aller sauter dans la neige et construire un fort, comme dans ma jeunesse ! Malgré ma haine envers l'hiver, je ne cracherais jamais sur une bonne tempête de neige en plein milieu d'une semaine. Tout heureux, je me dirige directement vers mon ordinateur, sans prendre le temps de regarder le défilement des nombreuses écoles fermées à Salut Bonjour et sans plus tarder, j'ouvre la page de mon école. Mon visage change automatiquement d'expression. Mes yeux perdent leur éclat, mes joues descendent d'une couple de mètres et ma bouche passe du sourire enfantin à une moue de déception. En haut, à droite de la page il y a écrit: Expo-Science aujourd'hui.  Quoi !? On a de l'école juste à cause d'un foutu Expo-Science dont je ne participe même pas ? Grrrrrrrrrrrrrrr. La rage en tête, j'ai dû aller me préparer pour une journée pleine de promesses d'ennui et d'interminables souffrances. Tel est le pouvoir mystique des tempêtes de neige: celui de pouvoir changer le matin des gens. Cependant, il y a un hic: ça peut aller d'un bord comme de l'autre. Et lorsque ça va du côté de l'autre, tu souhaiterais que toute la neige disparaisse et tu te mets à détester plus que jamais cette tempête qui te faisait tant rêver une minute plus tôt.