jeudi 21 juillet 2011

46°C, à l'ombre.

Et évidemment je n’ai pas d'air climatisé. Alors j'ai dû faire ce qu'il y avait à faire: squatter les centres d'achats et les cinémas. Ma journée c'est donc résumée à deux choses: manger une crème à la glace dans un centre d'achats bondé, en portant à peine attention aux magasins que je croisais, et retourner voir Harry Potter, une deuxième fois, parce que je suis le genre de fan qui va aller le voir minimum 5 fois et qui va courir aux magasins le jour de sa sortie en DVD. Et j'ai aimé autant que la première fois, sauf qu'avec du recul j'ai découvert certaines failles dans le film qui me chicotent. J'aimerais bien en parler ici, mais je détruirais trop de punch pour ceux qui ne l'ont toujours pas vu. Alors je vais me taire.

Demain, je pars avec des amis, pour la fin de semaine, au chalet d'un de mes amis. Avec de la chance, il y aura un lac bien frais qui nous accueillera les bras ouverts et qui me laissera m'abandonner en lui. Si ce n’est pas ça le bonheur, je me demande bien ce que c'est.

vendredi 15 juillet 2011

Deuil à 3h12 am.

Voilà, c'est terminé. Je reviens à peine du cinéma où j'y ai vu le dernier Harry Potter en avant première (et oui, je suis fan à ce point) et je suis déjà nostalgique. En fait, ça faisait déjà un moment, pour moi, que c'était terminé puisque j'ai dû lire tous les livres une dizaine de fois (quand je dis que je suis fan, je ne mens pas tsé), mais reste que les films étaient une sorte de lien qui me permettait de garder tout cet univers et ces personnages en vie. Dès le début du film, on sait que ce ne sera pas léger car le tout reste très sombre. Et pourtant, ils ont tout de même réussi à mettre des passages qui nous faisaient sourire et même pour certains rire. J'aimerais aussi souligner la brillante performance de deux acteurs qu'on ne voyait pas très souvent dans les films et qui m'ont carrément ébloui: Helena Bonham Carter (alias Belatrix Lestrange) et Alan Rickman (alias Severus Rogue). Bien qu'ils n’aient joué que des personnages secondaires, ils m'ont épaté. Sans oublier, bien sûr, tous les autres acteurs tout aussi brillant: Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Ralph Fiennes, Bonnie Wright, Matthew Lewis, Evanna Lynch et j'en passe.

Donc voilà: c'était une très bonne fin, certes avec beaucoup de coin tournés ronds et quelques éléments manquant que j'aurais aimé voir (mais il faut garder à l'esprit que c'est pareil pour tous les films inspirés de romans). Plein de moments forts, de moments tragiques, d'effets spéciaux à en couper le souffle et d'acteurs inoubliables sont aussi au rendez-vous avec ce dernier film de cette fabuleuse histoire. Longue vie à Harry Potter !

(Pis comment c'était pour une première critique de film ?
Pas pire?)

mercredi 13 juillet 2011

Invisible

Il existe, il n'existe pas. Peu de gens portent attention à ce qu'il dit, à ce qu'il vit. En gros, il marche seul vers l'inconnu. Parfois, certes, il tente une approche vers une discussion, l'espoir d'une libération éclairant ses yeux. Mais il reste ignoré, malgré tout. Il existe, c'est vrai. Pourtant il pourrait tout aussi bien ne pas exister. Même qu'il commence de plus en plus à s'effacer. Il commencera par perdre ses couleurs, puis ce sera au tour de ses espoirs, puis de ses joies et ses peines. Il perdra, par la suite, son imagination et sa conscience, sa raison et ses émotions, sa passion et sa créativité. Et puis viendra le temps où il deviendra véritablement translucide. Son corps reflètera parfaitement son état mental. Le physique deviendra le psychique. Et il sera en tout point invisible. Mais c'est ce qu'il voulait, non ? Il s'est mit lui-même dans cette situation et n'a pas pu s'en sortir à temps. Il s'est noyé dans ses propres agissements et s'est perdu en se cherchant. Il a eut ce qu'il méritait, le malheureux. Tant pis pour lui.

Je suis ici.

Si quelqu'un me cherche, je suis ici, en quelque part entre un morceau de musique orgasmique et une création en mots, perdu dans les notes et dans mes pensées. Et j'avance. En fait, je ne vais nulle part, mais j'avance tout de même, juste pour le principe. Je me fou pas mal de la destination, tant qu'il y restera de la bonne musique sur cette terre cruelle et sans espoir pour pouvoir guider tous les êtres solitaires et insomniaques, comme moi, dotés d'une âme encombrée par un monde trop physique et futile et qui continuent, malgré tout, à rêver. En gros, je suis comme en nowhere avec l'univers. Je ferai du pouce, jusqu'à temps qu'elle se décide à m'embarquer dans une aventure quelconque, pour pouvoir me laisser plus loin, si le cœur lui en dit. Pis si le cœur ne lui en dit pas, ben tant pis, j'attendrai juste ici. Je suis ici. Tu me vois ? Je suis le gars en stand by, proche de ta vie, qui attend, mais pas vraiment. Je suis ici. Tu ne me vois toujours pas ? C'est normal je ne suis plus là.

vendredi 1 juillet 2011

Un Tim Horton la nuit

Merci Tim Horton d'être ouvert en tout temps. Tu es le foyer de biens des insomniaques solitaires et affamés. Merci aussi, cher soleil, de m'avoir offert un aussi beau lever. Tu étais parfait, surtout avec cette chanson pour t'accompagner dans ton réveil.




Voilà, mon périple nocture se termine ici, à 6:31 am. Bonne nuit tout le monde !

3:25 am. ou le retour de l'insomnie

J'arrive vraiment pas à dormir. Je pense trop. Le pire c'est que c'est toujours dans ces moments-là qu'on se sent le plus seul. J'vais aller prendre une marche, je crois. Ça va me faire du bien.

Bonne nuit, chanceux qui dorment.